Le cycle de la violence


Le but de ce site n'est pas de chercher des coupables, mais il est plutôt conçu pour nous informer, nous éduquer et tenter d'expliquer comment s'orientent les relations dans un contexte de violence familiale ou conjugale, au sein d'une famille disfonctionnelle et surtout nous aider à l'enrayer. J'ai donc répertorié pour moi et ma famille d'abord et pour vous, une multitude de sites qui traitent du sujet de façon professionnelle. J'ai choisit ceux qui à mon avis faisaient ressortir les points les plus pertinents, afin de reconnaître des comportements qui peuvent passer inaperçus pour les néophytes ou encore pour ceux qui y sont "dedans" depuis trop longtemps.

Pour que le cycle de la violence s'exécute, cela prend au minimum deux antagonistes que nous nommerons ici agresseur et victime. Cela peut se produire entre conjoint/conjointe, parent/enfants, frères/soeurs et s'étendre jusqu'à la famille élargie. Il peut s'ajouter d'autres acteurs qui tentent de stopper le cycle, mais, qui eux aussi se font littéralement aspirer dans cette spirale infernale. Ce "pattern" a été divisé en quatre phases.

« La première phase: 

Climat de tension

 La tension de l'agresseur monte, ce qui crée un climat d'anxiété et de peur chez la victime. Dans cette phase l'agresseur utilise de la violence verbale/non verbale et ou psychologique. Ces attaques sont souvent considérées comme mineures par la victime, qui croit faussement qu'elle pourra contrôler la situation par elle-même et que tout rentrera dans l'ordre.

La deuxième phase:

Crise

La deuxième phase est en général plus courte mais plus dévastatrice, cela se traduit par l'explosion de l'agresseur, c'est-à-dire par une agression souvent physique. Pendant cette période, la victime est en état de choc. Traumatisée, exaspérée, scandalisée, écoeurée et révoltée, ses idées et ses sentiments sont confus, comme par exemple: elle peut ressentir aussi bien de l'indignation, de la colère, de la tristesse, la crainte, la honte.

La troisième phase:

Justification

l'agresseur tente de se justifier en expliquant les raisons de ses gestes. De son côté, la victime, et cela de façon inconsciente, cherche des réponses aux actes violent que l'agresseur viens de lui faire subir. Suite aux justifications de son agresseur, la culpabilité le doute et la confusion l'envahissent lentement pour finir par l'absorber complètement.


La dernière phase:

Lune de miel

L'agresseur s'excuse en promettant qu'il ne recommencera plus. Il peut alors devenir très gentil, poli et charmant comme avant. À ce moment précis que renaît l'espoir chez la victime, croyant que la relation pourrait redevir saine. Puis dans un autre moment imprévisible, la tension entre les deux remontera, explosera, il se justifiera et demandera encore pardon à sa victime et ainsi de suite...


Il est impossible de modifier ou de changer le comportement violent de son agresseur vous avez seulement le pouvoir de changer le vôtre. Les multiples excuses et les promesses ne feront pas cesser la violence.

La violence n'est pas une perte de contrôle de la part de l'agresseur, mais une tentative de prise de contrôle sur les personnes qui sont dans son environnement... Il y a 50% de responsabilité qui revient à chacun d'eux. Bien que cela nous semble impossible a toujours le choix de demeurer ou de sortir de ce cycle. »


Pour plus d'informations consulté ce site pour la région de Québec
http://www.violenceconjugale.gouv.qc.ca/index.php


S.O.S violence conjugal
http://www.sosviolenceconjugale.ca/



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